Gonflage pneumatique

Gonflage pneumatique

L'autre méthode de pompage pneumatique peut également s'avérer efficace.

Elle consiste à introduire deux tuyaux dans le puits, chacun pouvant être soulevé ou abaissé indépendamment. Le plus gros, appelé tuyau de pompage ou d'éjecteur, a un diamètre inférieur d'environ 5 cm à celui du tubage du puits et contient le plus petit tuyau d'air.

Le tuyau d'air varie de 1,27 cm à l'intérieur d'un éjecteur de 5 cm pour un tubage de 10 cm à 6,4 cm à l'intérieur d'un éjecteur de 20 cm pour un tubage de 25 cm ou plus.

Un compresseur d'air dont la sortie est reliée à un réservoir d'air est nécessaire.

Ce réservoir d'air est lui-même relié au tuyau d'air par un flexible haute pression de bonne longueur.

Une vanne à ouverture rapide est raccordée à un endroit pratique pour compléter les opérations essentielles.

Un té en haut du tuyau de pompage est équipé d'un tuyau de refoulement latéral.

Les opérations commencent près du fond de la crépine du puits.

Le tuyau de pompage est abaissé jusqu'à 60 cm de ce point.

Le tuyau d'air est placé à environ 30 cm de hauteur à l'intérieur du tuyau de pompage.

L'eau est ensuite pompée lentement par la méthode conventionnelle d'air comprimé jusqu'à ce qu'elle soit débarrassée du sable.

Ensuite, la sortie du réservoir est fermée. jusqu'à ce que la pression atteigne environ 150 psi.

Le tuyau d'air descend sous la sortie du tuyau de pompage.

La vanne à ouverture rapide permet à l'air du réservoir de s'engouffrer dans le puits.

L'eau s'échappe alors par les ouvertures de la crépine.

L'eau remonte également à travers le tubage et le tuyau de pompage, provoquant un ruissellement prévisible au niveau du sol.

Le tuyau est ensuite remonté à l'intérieur du tuyau de pompage pour poursuivre l'aération.

Cela inverse l'effet de poussée en ramenant l'eau de la formation vers le puits.

Le cycle est alors terminé.