Trous tubés

Trous tubés

Pour les méthodes de pose de crépines, il convient d'abord d'examiner celles où le tubage est avancé avec le trou, comme pour les travaux au câble, à la tige creuse ou au lançage. Le tubage ne peut être introduit qu'à la profondeur prévue pour le sommet de la crépine. La crépine est ensuite descendue dans le trou et mise en place sous le tubage.

Dans certains cas, un trou ouvert peut être foré sous le tubage, et de la boue ou de l'argile est utilisée pour maintenir le trou ouvert jusqu'à la mise en place de la crépine. Dans ces procédures, il est nécessaire de connaître à l'avance la nature de la formation. Ces informations sont généralement obtenues par un puits d'essai ou pilote, qui précède la construction définitive. La figure 7 illustre une configuration typique de « lançage vers le bas ».

Une autre méthode, peut-être la plus courante, pour la pose d'une crépine dans un trou tubé est la procédure dite de télescopage. Dans ce cas, le tubage est enfoncé jusqu'au fond de la formation ou à la profondeur prévue pour le fond de la crépine. Une crépine est sélectionnée avec un diamètre adapté au tubage. Le tubage est ensuite descendu au fond du puits, puis repoussé ou soulevé pour exposer la crépine.

Dans les deux méthodes décrites ci-dessus, l'étape finale consiste à sceller le haut de la crépine au tubage du puits. Traditionnellement, cela se fait en repoussant un joint de plomb en haut de la crépine. Un joint de plomb et un repoussage de crépine typique sont illustrés à la figure 8. Plus récemment, au moins un fabricant a lancé sur le marché un joint supérieur de crépine en caoutchouc. Il est réputé non seulement pour assurer une étanchéité efficace, mais aussi pour réduire le risque d'électrolyse entre, par exemple, un tubage de puits en acier et une crépine en bronze.