Pourquoi ?

Pourquoi ?

Les raisons courantes pour lesquelles un puits à forer pourrait nécessiter une cimentation peuvent être énumérées et décrites comme suit :

• Premièrement, chaque puits doit être tubé jusqu'à un point inférieur au niveau de contamination possible. Dans le gravier et le sable, il est souhaitable de cimenter le tubage du puits jusqu'à un point aussi proche que possible du haut de la crépine, ou au moins jusqu'au niveau de pompage le plus bas possible. Si des couches imperméables recouvrent le gravier ou le sable en production, le coulis de ciment doit s'étendre de la surface jusqu'à la barrière imperméable. Dans ce cas, l'utilisation de coulis de ciment est préférable au remblayage autour du tubage avec des déblais de forage ou de l'argile.

• Deuxièmement, sur un puits produisant dans de la roche consolidée directement sous une formation de « till » ou de « drift », la formation superficielle au-dessus de la formation productrice peut être trop fine ou trop poreuse, auquel cas le tube de surface enfoncé dans la roche ne constitue pas une protection suffisante contre la pollution de surface. Le foreur doit forer à une profondeur suffisante dans la roche consolidée, sous la zone de pollution, et y installer une ligne de tubage permanente. La méthode sûre et éprouvée consiste à remplir entièrement l'espace annulaire entre la conduite de surface, le trou foré et l'interligne permanent du tubage avec du coulis de ciment.

• Troisièmement, nous sommes souvent confrontés à des pollutions d'origine humaine. Les carrières artificielles, remplies de débris et d'ordures, les fosses septiques, les champs d'épuration, les puits de drainage, les puits abandonnés non obturés, les dérivés azotés des engrais modernes ne sont que quelques-unes des sources possibles de pollution d'un puits à forer. Par conséquent, pour rendre un puits capable de produire de l'eau potable, il est généralement nécessaire de doubler le tubage du puits et, simultanément, de cimenter un revêtement jusqu'à l'aquifère producteur et en dessous du niveau de pompage possible.

• Quatrièmement, il est souvent nécessaire de tuber entièrement un aquifère indésirable et de se diriger vers une formation plus basse pour obtenir une eau de meilleure qualité ou moins susceptible d'être contaminée. Là encore, il s'agit d'une situation nécessitant un tubage cimenté. Les puits anciens étaient souvent tubés avec un obturateur au fond du tubage, et souvent, il n'y avait pas de véritable obturation. Mais si l'étanchéité était parfaite, elle dépendait de l'étanchéité du tubage, qui était attaqué par la corrosion, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur. Il en résultait généralement une fuite du tubage en peu de temps et une réparation du puits.

• Cinquièmement, une attention croissante est accordée au bouchage approprié des puits abandonnés. Des procédures ont été établies par les autorités nationales et locales, et la cimentation est une pratique acceptée.

• Sixièmement, les seules réparations nécessaires sur les petits puits résidentiels concernent généralement les ruptures de contact entre le tubage et la roche, ou la formation d'un trou dans la conduite de surface. Cela nécessite généralement une gaine s'étendant sous la conduite de surface d'origine et, là encore, la procédure sûre consiste à cimenter l'espace annulaire de haut en bas.

• Septièmement, le forage avec une machine rotative permet de forer un trou ouvert dans la roche mère, et la conduite de surface peut y être installée. Une fois cette opération terminée, l'espace annulaire doit être cimenté.

La liste ci-dessus n'est bien sûr pas exhaustive, mais elle couvre les travaux de cimentation courants. Ce travail peut être réalisé avec un équipement simple et un peu d'ingéniosité.